mardi 10 juillet 2012

Les animaux abandonnés

Je suis en train de réfléchir à ce dont pourrait avoir l'air une charte des droits des animaux, mais ma réflexion à ce propos n'est pas encore suffisamment aboutie. Je peux toutefois vous dire qu'elle implique de créer une nouvelle catégorie juridique, intermédiaire entre l'enfant et le mobilier. Mais il y a déjà certaines mesures que l'on devrait prendre pour aller dans cette direction et qui n'implique, légalement, que de légers changements. Je vais donc vous faire part immédiatement de mesures minimales qui devraient être prises pour améliorer le sort des animaux de compagnie.

Je viens de déménager et j'avais perdu mon chat qui s'était enfui dans mon ancien quartier. Ça m'a pris une semaine pour la retrouver. J'ai donc eu à l'esprit pendant cette semaine les refuges pour animaux et j'ai pensé au fait qu'il y a tellement d'animaux abandonnés en cette période de déménagements, et au fait que les animaux dans les refuges ne sont pas nécessairement bien traités, surtout lorsqu'ils sont très nombreux, et qu'ils sont parfois tués.

Il y a deux petites choses que le gouvernement pourrait faire et qui réduirait énormément cet immense fardeau qui revient aux refuges pour animaux à chaque 1er juillet:
  • Interdire aux propriétaires de logements d'interdire à leurs locataires d'avoir des animaux de compagnie.*
  • Financer la stérilisation des animaux de compagnie.

C'est tellement simple et ça n'implique aucun changement dans le statut juridique de l'animal. La plupart des animaux dans les refuges viennent soit de personnes qui déménagent dans un nouveau logement dont le propriétaire leur refuse de garder leur animal, soit sont les rejetons d'un animal de compagnie qu'on a négligé de stériliser. Si les vétérinaires offraient gratuitement la stérilisation (c'est-à-dire, que le gouvernement la paierait à la place du propriétaire de l'animal), ça serait tout de même rentable considérant que les refuges sont, à ma connaissance, souvent financés par l'État. Et interdire d'interdire d'avoir un animal dans son logement serait quelque chose de gratuit et d'énormément positif pour le sort des animaux. La conséquence serait que les refuges auraient beaucoup moins d'animaux. Ils pourraient donc leur offrir de meilleures conditions de vie et se permettre de les garder plus longtemps.

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*Un propriétaire de logements pourrait toutefois obliger ses locataires à faire stériliser leurs animaux de compagnies.

2 commentaires:

  1. Le problème que j'entrevois avec une charte des droits des animaux est que le règne animal est une catégorie très vaste, incluant des espèces dans la nature même est extrêmement variée. Penses-tu qu'un moustique ou qu'un acarien devrait disposer des mêmes droits qu'un chat ou qu'un ornithorynque ?

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  2. J'ai pas encore mis en ligne ma charte des droits de l'animal, alors la critiquer d'avance c'est pas tout à fait loyal. ;)

    Pour information, je lui donne en fait le nom de «charte des droits de la bête» et elle commence en définissant la bête pour la distinguer à la fois de la personne (donc nous) et de la bestiole (donc les membres du règne animal non-protégés par cette charte).

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